Samouraï aux yeux bleus Saison 1

L’Enfant Maudit de la Neige

1633, Japon fermé. Mizu, enfant métisse aux yeux bleus, survit en cachant son sexe après le meurtre de sa mère. Sauvée par un forgeron aveugle (Masi Oka), elle forge son katana dans une météorite – symbole de son destin extraterrestre. Dix ans plus tard, déguisée en homme, elle traque les quatre Occidentaux ayant pu engendrer cette « souillure ». Son premier indice : le cruel Lord Daichi (Kenneth Branagh), dont le château cache des secrets aussi sombres que ses yeux pâles.

Samouraï aux yeux bleus Saison 1

Une Lame entre Deux Mondes

La série entrelace trois quêtes : vengeance contre les pères possibles, survie dans un Japon xénophobe, et réconciliation avec son identité. Chaque épisode explore un milieu – quartiers rouges d’Edo où Mizu croise la courtisane Akemi (Brenda Song), écoles d’escrime corrompues, navires de contrebande hollandais. L’animation mélange estampes ukiyo-e et CGI fluide, notamment dans le combat sous la neige épisode 5 où chaque flocon semble taillader l’écran.

Samouraï aux yeux bleus Saison 1

Sang et Encre de Chine

Les créateurs Michael Green et Amber Noizumi jouent avec les codes : les scènes de forge rappellent Le Samouraï du Crépuscule, les yeux bleus deviennent lanternes dans le noir. Un détail génial : les quatre cibles correspondent aux quatre éléments (Daichi = Terre, un pirate = Eau…). La bande-son fusionne shamisen et basse électrique pour symboliser ce choc culturel – comme lorsque Mizu utilise un pistolet hollandais avec la grâce d’un katana.

Samouraï aux yeux bleus Saison 1

La Neige Rouge de la Vérité

Le final révèle que le véritable père est… [spoiler protégé]. Ce twist recontextualise toute la quête, transformant la vengeance en crise existentielle. Avec ses thèmes d’identité fluide et de colonialisme naissant, cette oeuvre Netflix redéfinit le jidaigeki moderne – aussi tranchante que la lame de Mizu.

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