Le Policier le Plus Maladroit du Monde
Inspecteur Gadget, cyborg naïf équipé de gadgets imprévisibles (bras télescopiques, chapeau-hélicoptère…), croit combattre le criminel Dr Gang grâce à son talent. En réalité, c’est sa nièce Penny (et son chien Finot) qui résolvent chaque enquête, tandis que son chef, le Colonel Rateau, se cache dans des endroits de plus en plus absurdes (frigo, coffre-fort…). La série culte des 80s parfaitement ridicule les clichés des espionnages sérieux.
Mécanique du Gag
Chaque épisode suit une structure immuable : 1) Dr Gang vole un trésor/arme 2) Rateau appelle Gadget par écran interposé 3) Les gadgets s’activent aléatoirement 4) Penny infiltrée découvre le plan 5) Gadget détruit accidentellement le QG de Gang. Les meilleurs moments : quand Gadget se « déguise » (postiche ridicule) ou quand son corps se démonte (sa tête reste coincée dans son chapeau-hélicoptère épisode 7).
L’Art du Contresens
La magie réside dans l’ironie permanente : Gadget lit les indices à l’envers (« RESTAURANT » devient « TNA RUATSER »), confond Gang avec son double maléfique (un simple faux nez), et termine toujours par son célèbre « Je suis bien content ! » après avoir tout détruit. Les gadgets secondaires sont légendaires : parapluie-boomerang, chaussures à ressort, et bien sûr le « Gadgetmobile » qui se transforme… quand il veut.
Maladresse Superpuissante
Derrière l’humour se cache une satire fine : Penny, véritable héroïne ignorée, symbolise l’intelligence face à la technologie incontrôlable. Les gags visuels (comme le bras télescopique qui sert le café à 20m) influencèrent des générations de dessins animés. Avec son style rétro-futuriste et ses 86 épisodes cultes, Gadget reste le pire/best policier de l’histoire – et c’est bien pour ça qu’on l’adore.